L'apparence physique, l'impulsivité, l'hyperactivité, certaines formes d'agressivité augmentent le risque d'être exclus dans un groupe comme la classe d'école, un groupe d'activité d'enfants ou plus tard au travail.
Or ces caractéristiques sont conditionnées en grande partie par la génétique, à la naissance.
Pour le démontrer, une étude a été faite sur 800 jumeaux, à trois reprises: la maternelle, en première année et en quatrième année.
Cet échantillon était composé de :
- 41 % de jumeaux monozygotes ou vrais jumeaux (100 % de gènes identiques)
- et de 59 % de faux jumeaux (partageant moyennement 50 % de leur bagage génétique).
- 41 % de jumeaux monozygotes ou vrais jumeaux (100 % de gènes identiques)
- et de 59 % de faux jumeaux (partageant moyennement 50 % de leur bagage génétique).
Chacun des enfants, leurs camarades et leur enseignant ont été soumis à des
tests mesurant le rejet par les pairs.
Les
résultats ont montré que des jumeaux présentaient des similarités en matière de difficultés relationnelles.Selon les analyses, ces similitudes étaient attribuables à plus de 73 % à des facteurs génétiques, selon Le Pr Michel Boivin, de l'Université Laval, et ses collaborateurs de l'UQAM et de l'Université de Montréal. Leurs travaux ont été publié dans la revue Child Development.
Ce qui est regrettable également, c'est que les relations difficiles ne disparaissent pas entre la maternelle et la quatrième
année.
Selon
les chercheurs de l'étude, il est possible de repérer dès la maternelle les jeunes risquant
d'avoir des rapports difficiles avec leurs pairs. Une intervention rapide auprès de ces groupes à risque serait alors possible pour prévenir le risque de rejet.
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