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mardi 17 août 2010

Ces croyances qui nous trompent

Mauvaise nouvelle : nous percevons le monde, les faits,  à travers le filtre de nos croyances.
Des croyances qui reposent sur les croyances de nos parents, notre société, nos peurs, nos besoins, nos valeurs.
Alors, en cas de conflits, on a vite fait de se retrouver en face de deux réalités différentes.
Il existe une cinquantaine de biais cognitifs.
Par conséquent, l'interprétation des faits, la recherche des causes, tout cela risque d'être biaisé aussi.

Les différentes catégories de biais cognitifs sont:
- les biais d'observation ou illusions;
- les biais de mémorisation (8 identifiés);
- les biais sociaux (19 identifiés);
- les biais de décisions (42 identifiés);
- les biais de probabilité (35 identifiés).

Quelques exemples de biais qui n'aident pas à se comprendre, lors d'un conflit:
- le biais de confirmation d'hypothèse - sélection les faits qui confirment notre croyance de départ,
  plutôt que ceux qui l'infirment;
- la dissonance cognitive - réinterpréter une situation pour en éliminer les contradictions;
- le biais d'autocomplaisance - se croire à l'origine de ses réussites mais pas de ses échecs
- l'illusion de corrélation - croire qu'il y a des rapports entre 2 évênements qui ne sont pas forcément liés.
- le biais d'immunité à l'erreur - ne pas voir ses propres erreurs
- le biais rétrospectif - tendance a croire que ce que ce qui est arrivé, on le savait d'avance.
- biais de consistence: tendance a faire ressembler un ancien comportement avec un comportement actuel


En cas de dispute, mieux vaut s'en souvenir et n'évoquer ni les faits, ni les causes.
Alors, de quoi parler? De la pluie et du beau temps? Bouder dans un coin?

Mieux vaut parler des besoins.
À mon voisin qui écoute sa TV trop forte, je peux lui dire:
"Bonjour. Je comprends que vous vous avez besoin d'etre dans l'ambiance d'un film et cela prend un niveau sonore appréciable.
Mon besoin est de trouver le repos, dans ma chambre qui est contre la cloison. Quelles solutions pourrions-nous trouver ensemble?".

Identifier ce que nous voulons exactement; demander à l'autre quels sont ses besoins ou deviner les besoins de l'autre, c'est le meilleur raccourci pour éviter des discussions, des reproches, des tons de voix, trop élevés.
Avouez qu'il vous ait arrivé de partir dans des discussions interminables avec l'autre!
Alors qu'en pensez-vous?
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3 commentaires:

  1. En fait, t'as raison. Les discussions interminables, avec des explications à ne plus finir, ça ne sert à rien. Juste. Dire ce qu'on veut, that's it, that's all.

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  2. Oui mais alors, qui croire? Quoi croire?
    Un momment donné, il y a quand même des évidences, non?
    Quand la personne abuse, c'est facile d'avoir des arguments. Sinon, c'est omme discuté dans le vide.

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  3. En même temps, il faut rester un peu dans le concret. C'est pour cela que je trouve bizarre si on ne parle pas des faits : on ne saura pas de quoi ça parle.
    En même temps je dis cela, mais j'ai beaucoup de mal à en parler avec l'autre quand j'ai un problème qui m'énerve.

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