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jeudi 20 décembre 2012

Intimidation chez les jeunes: des dommages pour la vie


L'intimidation par les pairs (enfants, collegues...) va jusqu'à modifier la structure entourant un gène impliqué dans la régulation de l'humeur, affirment des chercheurs de l'institut universitaire en santé mentale de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, à Montréal.

La chercheuse Isabelle Ouellet-Morin et ses collègues estiment que cette modification peut rendre les victimes plus vulnérables aux problèmes de santé mentale en vieillissant.

Pendant 5 ans, Tracy Vaillancourt, psychologue à l'Université d'Ottawa a suivi 70 adolescents victimes d'intimidation pour mesurer leur taux de cortisol et tester leur mémoire ainsi que certaines de leurs capacités cognitives.

Premier constat: le taux de cortisol des garçons était anormalement élevé (signe d'un stress intense) tandis que celui des filles était anormalement bas (signe d'un système carrément sursaturé).

Deuxième constat: ces élèves étaient moins performants car ce dérèglement perturbe leur mémoire, assez probablement au niveau de l'hypocampe et empêche l'attention soutenue

Les nouveaux résultats montrent aujourd'hui que cette altération du taux de cortisol, qui survient vers l'âge de 12 ans, est précédée, deux ans plus tôt, de la modification de la structure entourant le gène SERT. Celui-ci régule la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l'humeur et la dépression. 

Aux États-Unis, le chercheur en neurologie Martin Teicher a récemment utilisé l'IRM pour démontrer que l'intimidation endommage va jusqu'à endommager les neurones du corps calleux, la zone centrale du cerveau.
«Pour un enfant, être intimidé à l'école est aussi dommageable qu'être battu par ses parents, estime Mme Vaillancourt.
L'auteure, dont le détail des travaux est publié dans la revue Psychological Medicine de Cambridge, espère maintenant évaluer la possibilité de renverser ces effets psychologiques à l'aide d'interventions réalisées dans les écoles et un soutien aux victimes, par exemple.


Source: Etude parue dans la revue Psychological Medicine, Cambridge.

mercredi 21 novembre 2012

Questions - Réponses

Les techniques de résolutions de conflits sont-elles faciles?
Le principe en 4 étape est simple : 1-se calmer.  2-ses besoins.  3-mes besoins.  4-nous, des solutions.
En pratique, ce nouvel apprentissage n'est pas simple; car, sous les émotions, nous avons tendance à revenir à nos anciens "patterns" : fuite en boudant, plaintes,  manipulations, ou lutter, en criant, en frappant, ironiser…

Rencontrer la personne pour discuter de ce qui ne va pas, c'est bien beau. Mais ce n'est pas toujours facile!

C'est exact. Cela fait peur d'avoir à confronter certaines personnes, sur certains problèmes. Si la peur est plus grande que l'avantage à rencontrer la personne, nous risquons d'être inhibé. Il nous faut travailler sur notre peur, avant.
Identifier notre peur; des techniques telles que l'enfant en soi, l'EMDR, peuvent aider par exemple. Peut-être faudra t-il faire appel à une personne-ressource avec qui parler: amis, association, psychologue, médecin.

En rencontrant l'autre, est-ce que cela ne risque pas d'empirer?

1. En commençant par les besoins sincères et supposés de l'autre, son intention positive, la personne devrait se dire: "bon il me comprend. Voyons ce qu'il a à me proposer".
2. En parlant de mes besoins, plutôt que des reproches, je n'attaque pas l'autre.
J'évite les causes et mêmes les faits, dans la mesure du possible, pour éviter les reproches.

Si ma peur ou ma honte de l'autre est trop grande, la rencontre risque d'empirer. Il vaut mieux que je travaille sur mes émotions, avec l'aide de quelqu'un

Peut-être quand le faisant par écrit, selon le principe en 4 étapes, on peut mieux gérer nos émotions. On peut mieux choisir nos mots, aussi.

Déjà que je trouve que je me laisse avoir, j'ai peur, de tout accepter, avec ce genre méthode.

Au contraire, avec ce genre de méthode, nous apprenons à identifier nos besoins et les exprimer.

Je veux bien appliquer la méthode, mais je ne vois pas pourquoi je serai le seul à faire des concessions?

Si notre objectif est de trouver des solutions et nous sentir bien après: en faisant l'effort de comprendre les besoins de l'autre, puis en exprimant les nôtres, nous devrions trouver des solutions. Avec une méthode gagnant-gagnant, le calme retrouvé nous aide à nous sentir vraiment bien.

Si notre objectif est de montrer qu'on ne va pas se laisser faire avec des gagnant-perdant, alors faites ce que vous avez l'habitude de faire. Mais le début de fierté de s'être affirmé, risque de laisser ensuite place à de la colère, parfois de la honte.

Est-ce que cela fonctionne dans tout les cas?

Si le rapport de force avec l'autre est égal ou supérieur - à notre avantage, cela devrait fonctionner.
À moins que ce soit nous qui, profitant de notre avantage, ne fassions pas tellement d'effort. Mais attention! ce rapport pourrait s'inverser un jour.

Si le rapport de force est à l'avantage de l'autre, il risque de ne pas se sentir obligé de faire des efforts. Avant de le rencontrer, nous aurions avantage à travailler sur mes émotions.
Parfois, nous devrons rencontrer des personnes ressources, une autorité, un groupe de soutien, pour rééquilibrer la balance des pouvoirs.

Mêler ses émotions au travail ou à l'école n'est pas très bon. On va se moquer de moi en disant que je suis trop sensible.

Avec les personnes insensibles,  les pré-adolescents ou lorsque les antagonistes se détestent, parler de nos émotions, risque d'attirer de la moquerie: "Oh. Pauvre petit, il est trop sensible". "Tu es triste pour ça? C'est ridicule voyons". Ou des critiques derrière notre dos: "Il me dit qu'il est triste. Mais si il est trop sensible, il devrait faire autre chose".*

Identifier nos émotions permet de les calmer. Il est utile de faire ce travail rapide d'introspection, mais pas forcément de l'exprimer.
Évoquer nos besoins à l'avantage de nous montrer plus affirmé.

* Cela dit, nos émotions nous appartiennent. Les revendiquer, est une manière de nous affirmer: "Tu trouves peut-etre ridicule. Mais MOI, je te dis que je suis triste et que cela me fait peur. Je sais ce que je ressens, d'accord?"


Et si je n'aime pas la personne?

Il existe 2 types de conflits: les conflits de situation et les conflits de personnes. Quand on commence à penser que l'autre est un problème, c'est un conflit de personne, fait remarquer le génial chercheur J. Gottman.
D'où une méthode axée sur les besoins, plutôt que les émotions ou les faits.
Quand on ne s'aime pas, les émotions et les arguments de l'autre ne nous intéressent pas.

Sinon la méthode, loin des yeux, loin du cœur fonctionne très bien aussi. Mais cette fuite n'est pas toujours sans conséquences…

J'ai très peur d'une personne. Je me sens harcelé. Est-ce que la méthode pourrait fonctionner?

Dans le cas d'un harcèlement, l'échec d'une rencontre risque de décroître notre sentiment de confiance. Il est préférable de rencontrer des personnes ressources et d'obtenir de l'aide pour contre-balancer le rapport de force.

Est-ce qu'on a toujours intérêt à intervenir, même quand il y a le risque de se faire frapper?

En secourisme, le 1er principe de base est que si il y a danger, il faut d'abord aller chercher de l'aide. Le principe est le même ici.

Il faut revenir au plus important. Est-ce notre sécurité, revoir votre famille nos amis, nos enfants, un jour, est le plus important? Ou encore l'inconvénient momentané, d'une musique un peu forte, d'un individu menaçant, par exemple? Ou notre déshonneur d'avoir été insulté?

Ensuite, dans le cas, d'une expérience traumatisante, il est vraiment important d'en parler avec d'autres, voir même, d'avoir une rencontre avec un thérapeute, pour éviter les chocs post-traumatiques.

Pour moi, cela va mal au travail, chez moi et aussi avec des amis? Est-ce que cela peut m'aider.

La méthode est adaptée au travail, comme dans notre vie personnelle.
Toutefois, quand on commence à avoir des problèmes partout, nous avons peut-être un problème d'adaptation temporaire. Il serait utile de rencontrer une aide extérieure, un thérapeute.

J'ai essayé d'appliquer la méthode et cela n'a pas fonctionné?

C'est un apprentissage permanent, avec des essais erreurs. Pour s'améliorer, nous pouvons nous poser des questions:
-         Ais-je appliqué les 4 étapes?
-         En particulier, ais-je évoqué mes besoins ou était-ce des critiques? La ligne est parfois mince.
-         Est-ce que j'étais suffisamment calme avant de commencer à parler?
-         Sinon, comment pourrais-je demander à différer la conversation? Pour prendre le temps de me calmer, une prochaine fois
-         Comment aurais-je pu dire les choses autrement pour une fois prochaine?
-         Puis-je revoir la personne? Peut-etre pas pour m'excuser, mais pour en reparler calmement, cette fois

Franchement, j'ai respecté la méthode et cela n'a pas fonctionné. Ca va durer encore longtemps ces "niaiseries"? (traduire: je suis à bout de nerf)

On ne change pas les gens en une seule fois. Peut-être en rediscuter avec une personne familière avec la résolution de conflits pourrait permettre de voir quelques petites erreurs: des comparaisons dévalorisantes, une petite critique masquée, de l'humour interprétée comme de l'ironie...

Sinon, quand quelque chose ne fonctionne pas, il faut essayer autre chose. Après tout, vous n'êtes pas "mariés" avec la méthode.

Dans d'autres méthodes, on doit identifier les faits et les émotions?

Identifier les émotions est utile pour les calmer. Distinguer les faits, des croyances est très enrichissant pour notre façon de voir. Mais les faits sont difficiles à identifier et peuvent être contestables.

Comme la méthode de résolution de conflits axée sur les besoins, qui fonctionne dans le cas de conflits de personne, fonctionne aussi en conflit de situations, je propose qu'on se concentre surtout sur cette technique.




Ne risque t-on pas de manipuler, avec ce genre de méthode?

Malheureusement oui.
Surtout quand on parle de nos émotions. Elles pourraient être exagérées ou même inventées. C'est la raison pour laquelle, je propose d'utiliser une méthode axée sur les besoins.
En faisant semblant de compatir avec l'autre, nous manipulons aussi. Attention, chacun de nous a suffisamment de capacité pour reconnaître les émotions de mépris. Après coup, l'autre pourrait avoir l'intuition d'être trompé. Sa réaction risque d'être distante ou agressive.
 On pourrait aussi manipuler en s'inventant de faux besoins, par faciliter pour arriver à nos fins. Avec l'expérience, nous comprenons que nous n'avons plus besoin de nous inventer ce genre de stratagème, afin d'être cohérent avec nos valeurs.





Est-ce qu'avec cette méthode, je n'aurai jamais de conflits?

Cette méthode n'empêche pas la création de conflits. Elle permet de les résoudre plus rapidement, avec le moins de fracas possible. En se sentant bien après.

Est-ce qu'il existerait un moyen de ne plus avoir de conflits?

Je crois qu'il y a conflit, parce que je vois un problème, accompagné d'émotions déplaisantes (peur, tristesse, honte, colère). Mais là où je vois un problème, d'autres pourraient voir quelque chose de drôle, une occasion d'apprendre ou ressentir une indifférence.

Pour un homme, à Sherbrooke (est du Québec), c'était les décorations de noël en été, qui l'énervait, au point de créer une association, mener son voisin en justice et finalement déménager. Et nous, quelles sont nos obsessions?

Comment pourrions-nous diminuer les conflits?
- identifier ce qui est le plus important dans notre vie- comprendre sincèrement les besoins des autres
- lorsqu'un problème nous dérange, identifier nos émotions et en essayer de les calmer (techniques de l'enfant en soi, l'EMDR simplifié ou accompagnement thérapeutique.
- revenir à l'essentiel: le simple plaisir des sens, manger/boire, prendre son temps, vivre dans la stricte simplicité volontaire
- voir le bon coté des choses, rire de tout
- éviter les attentes sur ce que nous ne contrôlons pas et les autres, pour éviter des déceptions
- ne pas s'attacher; vivre dans la stricte simplicité volontaire
- en acceptant que la vérité puisse se trouver entre deux
- se focaliser sur les besoins, plutôt que sur des principes, des valeurs imposées
- en évitant le stress : accepter ne pas pouvoir tout contrôler, s'ouvrir à l'imprévisible, accueillir les nouvelles situations et se détacher de l'égo (CINÉ)
- en séloignant du monde excité
- en se rapprochant de guides spirituels, coachs, modèles

Quoi d'autres?

Tout un programme, que l'on retrouve chez ceux qui méditent. Bref un long travail.

Autres questions?

mercredi 7 novembre 2012

Quand votre conjoint est en conflit

Quand votre conjoint est en conflit avec une autre personne de son entourage, il est très conseillé de faire de l'écoute active en lui donnant "raison" quand vous êtes seuls á seuls, même si il ou elle vous semble avoir tord, conseillent certains psychologues de couples.

Ça vous semble hypocrite n'est-ce pas? Moi aussi.
Par contre, je n'irai pas jusqu'a faire des commentaires que le conjoint pourrait répéter ensuite à l'autre.

Mais selon l'auteur de "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", John Gray  ou le psychologue expérimental John Gottman durant ses expériences étranges sur les couples, par exemple, donner raison à votre conjoint, lui permet d'évacuer ses émotions et de se sentir rassuré, plus calme.
Ensuite, le conjoint semble plus à l'écoute quand nous exprimons nos besoins ou nous lui demandons si il voir des solutions.

On en revient aux 4 étapes de la méthode de résolution de conflits:
1. Se calmer
2. Je comprends que tu n'apprécie par ce quelle a fait (longue empathie)
3. Moi, j'aimerai que (tu te sentes bien, que vous vous entendiez...)
4. Quelle solutions pourrait-on trouver?


Une chose à éviter:  c'est de proposer des solutions. Les personnes aiment "chialer " sur leurs problèmes, comme on dit au Québec.
Mais j'ai beau savoir cela, je ne peux pas m'empêcher de faire l'erreur de proposer des solutions !!!
Vous aussi, vous faites l'erreur?

dimanche 23 septembre 2012

Controle de notre vie et bonheur

Si le but de votre vie est finalement d'être heureux, un ingrédient important à ajouter dans votre recette, c'est la croyance qu'on ait responsable de son destin et qu'on peut influencer notre propre vie.

C'est la perception atributionnelle ou causale qu'on appelle aussi le locus contrôle interne, versus le controle externe.

Par exemple, les étudiants qui s'attribuent la responsabilité de leur résultat à un examen, obtiennent des résultats meilleurs que ceux qui ont un locus contrôle externe important (faute des professeurs, de
l'environnement, la malchance…)
 Également, la croyance que les aptitudes (intelligence, habileté…) est reliée à l'effort, que les problèmes sont temporaires, est déterminante sur les résultats obtenus par des étudiants, par rapport aux étudiants
croyants que les aptitudes sont immuables.*

Mais peut-on changer ses croyances et comment les changer ?

Vous avez tous entendu parlé ou rencontrés de personnes tombées dans le coma, puis changer littéralement de personnalité. Vous avez vu des personnes changer de point de vue, influencés par les arguments de personnes positives ou négatives. C'est le changement de croyances qui a permis le changement de comportement.


Pour changer vos croyances concernant la maîtrise de votre destin, vous pouvez:
-  vous motiver en lisant des auteurs en influence personnelle: Napoleon Hill, Anthony Robbins, Robert Kiyosaki, Dale Carnegie, Olivier Roland...
- mettre en action les conseils proposer dans ces ouvrages
- vous eloigner poliment et sans mépris des personnes plaintives ou fatalistes
- vous rapprocher des personnes optimistes et actives
- rencontrer régulièrement un coach, un psychologue ou psychothérapeute en psychologie cognitive
- rencontrer un thérapeute PNL ou apprendre vous-même les techniques de Switch, double switch, d'hypnose ericsonnienne ou autre
- vous fixer des objectifs , en les planifiant et en passant à l'action.

Quoi d'autre?

En changeant progressivement vos croyances, votre attitude et votre comportement vont changer, face à la vie.


A bientôt pour plus de détails sur les techniques



*C.S. Dweck, , G.D. Heyman, "Achievement goals and intrinsic motivation: Their relation and their
role in adaptive motivation. Motivation and Emotion", 16, 231-247 (1992).

samedi 4 août 2012

L'avantage d'une dépression !

Êtes vous déjà passé par ce terrible mal qu'est la dépression?
Cette tristesse profonde, ces regrets et cette culpabilité amères mêlés à la colère envers les autres et soi.
Il y a aussi ce repli sur soi, cet isolement comme une forteresse attaquée.
Ce sentiment de vouloir en finir avec ces soucis et la vie.

Moi aussi, je suis passé par là trois longues fois dans ma vie.
J'ai refusé de me faire soigner et ça a duré trois longues années interminables.
Un ami en dépression, pendant la même période s'est fait suivre par un psychologue, et ça a duré 3 mois !!!!


Une personne proche de mon entourage accusait ses collègues, les uns après les autres, de la harceler.
Au début, je lui donnais raison. Puis en l'écoutant, je m'aperçois, que ses problèmes sont redondants !!!
En travaillant avec elle sur un projet, moi aussi je commence à avoir des problèmes tangibles ,en autre, avec les ordres qu'elle donne et le ton agressif dans ses propos...

Comme nous sommes proches, je lui en fait part et je lui conseille du repos et un suivi psychologique.
Mais rien à faire: la personne parle pendant plusieurs heures pour prétendre que c'est toute l'entreprise qui a un problème, qu'elle n'a pas besoin de repos et que les psychologues ne servent à rien.

Sa réaction normale laisse dubitatif !!! Disons que ça promet pour l'avenir !!!
La chute risque être raide, raide, raide...

Après des conflits répètés avec ses employeurs et moi, la personne commence à présenter des troubles de dépression: tristesse prolongée, peurs, isolement, perte d'appétit.

Soucieux de l'aider mais pas de me faire écraser à mes dépens, je lui expose les faits:
des conflits avec des collègues et patrons + des conflits similaires avec 2 personnes de la famille.

Je lui conseille alors un repos médical  et un suivi médical.
Enfin, À force de comparaison, de métaphores, elle m'écoute, en bougonnant, mais elle m'écoute.

Sans ce début de dépression, je crois que la personne en question 'aurait jamais acceptée de se remettre en question et prendre les solutions qui s'imposent, jusqu'à rendre la vie impossible à l'entourage.



Juste avant la dépression, on commence à avoir 1, 2, 3 problemes du même genre.
Aveuglé par notre égo, on ne voit pas le lien et on accuse les autres.
Bien sur, ce sont les autres qui ne vont pas. C'est la faute du système.

Puis un jour, on en peut plus. On craque. On se dit que le monde est nul, qu'on est nul.
C'est déja le début d'une petite remise en question.
Oh pas une remise en question flagrante. Parfois on remet ça: on recommence à se battre contre les autres, se mettre en colère et à nouveau, on s'enfonce un peu plus.

Puis à force de se battre comme une guêpe dans un liquide, on s'épuise, on s'abandonne.

Si un soutien extérieur arrive un peu, des conseils de la famille ou d'un ami, on peut se relever un peu.
Mais ce qui va vraiment faire la différence: c'est le suivi psychologique.

Si la personne n'est pas accompagnée, la dépression peut mener à une chute vertigineuse.

C'est dur à admettre, mais si la personne est bien accompagnée,
la dépression est l'occasion de se remettre en question.


jeudi 12 juillet 2012

Qui harcèle qui?

Vous estimez être harcelé par un proche, au travail ou à la maison ?

C'est parfois surprenant.

Une personne proche prétendait être manipulée et harcelée par un collègue et quelques ses cadres.
 Au début je la crois. Mais elle me raconte les calculs qu'elle utilise pour arriver à ses fins, au lieu de parler la personne directement.
Et là je me dis, qui calcule quoi ? Qui manipule qui ?

Je lui demande: "Est-ce toi qui a peur de la personne avec qui tu es en conflit majeur ?
Ou bien, est-ce cette personne?

Elle me répond que c'est l'autre personne!!!
C'est étrange pour moi car généralement, c'est la personne harcelée qui a le plus peur, non ?

En rencontrant par hasard d'autres personnes qui ont un conflit avec cette personne, ils en viennent à me parler de cette personne et m'avouent qu'ils ont effectivement peur de cette personne, dite harcelée.

Alors qui harcèle qui?
N'est peut-etre pas hacelé celui qui vous le dit.