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jeudi 21 novembre 2013

Les faits sont non essentiels, en resolution de conflits

Pourquoi les faits ne sont pas essentiels dans la résolution de conflits.
Les faits sont objectifs, alors que les interprétations ou croyances sont subjectives et sujet à des contestations.
Pour les distinguer, comme les scientifiques, on pourrait considérer que « Les nombres sont des faits, les mots sont des croyances », R. Kiyosaki, auteur financier.
Bien que les observations soient souvent biaisées (exemple des magiciens, illusions optiques), postulat: en résolution de conflit, les observations peuvent être considérées comme des faits.


Distinguer faits et croyances est utile et intéressant. Des exercices seront proposés.


Toutefois:
- distinguer des faits et des émotions est très difficile et sujet à des erreurs.
- si les émotions sont élevées => calmer émotions, rassurer, plutôt que d'argumenter avec des faits 
- si les faits contredisent les valeurs et besoins de l'interlocuteur => faits contestés
- si les rapports sont mauvais entre les 2 antagonistes => faits contestés 


En conclusion, évoquer les émotions et les besoins plutôt que d'avancer des faits est plus efficace.

Liste d'associations au Québec

Listes d'associations d'aide selon problématique

14-08-2009
Liste d'associations pour de l'aide, selon la problématique dans les pages de liens, aide et coordonnées.
Liste d'associations pour de l'aide, selon la problématique:

Santé Québec
Arrondissement.com
Elizabeth de fry

Résolution par la méthode Sandwitch

=> Une méthode avec 4 étapes simples seulement=> méthode qui aide à identifier les émotions et les gère, sans les nier.
=> méthode orientée besoins et solutions.
=> méthode pour affirmer nos besoins.
=> pas d'analyse compliquée sur les causes, de psychanalyse.

Pour rappel, en conflit de situation:
       ME       ->         LUI          +               MOI                  ->               NOUS
CALMER         ses besoins      faits-émotions-besoins    solutions/demandes

En conflit de relation, et aussi en conflit de situation:
       ME      ->        LUI              +            MOI              ->               NOUS
CALMER         ses besoins                  mes besoins                   solutions/demandes


C'est un peu, une variante de 2 compliments pour 1 critique ou méthode "sandwich" ou "+ moins +", commençant par un aspect positif, un aspect moins positif, un aspect positif. L'assiette serait un peu le calme de l'état émotionnel à plat, pour présenter ce qu'on a dire.


L'important est de se souvenir qu'il existe des systèmes de résolutions de conflits, sur lesquels ont travaillés différents auteurs. Vous pouvez y faire appel.
Avoir la foi que les problèmes sont temporaires.

Quand les problèmes vous dépassent, surtout n’hésitez pas à contacter des personnes-ressources.


Pour en savoir plus: livres et cours disponibles.



Auteurs majeurs en résolution de conflits

Aucun des auteurs Thomas Gordon, Marshall Rosenberg, John Gottman, l'assocation"Vers le pacifique" ne semblent avoir été en relation. Pourtant, ils présentent des points commun dans leur méthode.


Thomas Gordon (1918 - 2002) était étudiant puis collègue du créateur de l'école de psychologie humaniste: Carl Rogers (1902 – 1987), avec Maslow. Il a beaucoup travaillé sur les relations parents-enfants et enseignants.
et a créé une technique "Parent Effectiveness Training" (P.E.T. en 1956) basée sur le travail de Dr. Haim Ginott (1922-1973), également étudiant de Carl Rogers)". Gordon est l'auteur de l'écoute active et de la communication gagnant-gagnant.


Marshall Rosenberg (1934), docteur en psychologie, depuis les années 60, a d'importantes expériences en médiation, dans le domaine de la violence scolaire, des groupes minoritaires, carcéraux, inter-ethniques, en Israël, Palestine, Irlande, Russie, Rwanda, Burundi, Nigeria, Serbie et Croatie.
Il a également été l'élève de Carl Rogers, en 1961.


John Gottman  (1942) et son équipe universitaire, depuis les années 80, a observé plusieurs centaines de couples et d'enfants, sous équipement camera, vitres teintées, électrocardiogrammes, niveaux de stress par analyses d'urine et de sang, pour détecter quels critères font qu'un couple reste marié ou non.
Dans ses études sur les enfants, il a démontré le triste impact des conflits parentaux, sur leur santé physique et mentale, leur comportement social. Gottman fait également un hommage majeur à Haim Ginott, présenté comme pionnier en Éducation et lui aussi élève de Carl Rogers.



"Vers le pacifique" est un programme scolaire conçu en 1994, contre la violence, diffusé auprès d'un millier d'écoles au Québec et à l'étranger. Le centre Mariebourg de Montréal Nord, l'origine du projet, s'est intéressé aux programmes de médiation scolaires, aux US, en place depuis les années 80.
"Vers le pacifique": www.institutpacifique.com

L'enfant en soi

Gérer, maîtriser nos émotions signifie identifier nos émotions et trouver un moyen pour les apaiser. C’est aussi comprendre nos besoins, nos peurs et nos plaisirs. Une des techniques possibles,  est l'écoute de l'enfant en soi (15 minutes avec pratique). (méthode non ésothérique)


Au cours de notre vie, enfant ou nous, nous avons ressenti des émotions : des émotions de déplaisirs, que nous avons associés à des croyances vraies ou fausses.
Un moyen que j'utilise pour briser ce cycle est de :
1. identifier l'émotion de base et/ou le besoin.
2. Quantifier l'émotion sur une échelle de 1 à 10 (comme en EMDR).
3. Trouver l'enfant en soi qui a souffert et lui demander son âge.
4. Dire à ce petit enfant qu'on comprend ses émotions. Lui dire qu'on l'aime, s'imaginer le prendre dans ses bras. Lui demander quels sont ses besoins, qu'est-ce qu'il aurait voulu savoir...
(Important: parfois le souvenir évoqué peut être faux*. Pour l'exercice, faire comme si cela avait existé)

5. Le réconforter (ne jamais le juger). Lui dire que nous sommes avec lui, qu'il ait aimé.

6. Le remercier de s'être confié à nous; lui demander si on peut le quitter maintenant.
7. Si l'émotion est encore trop forte: demander à cet enfant si il a encore besoin de réconfort, sinon trouver un autre enfant qui souffre aussi, plus jeune ou plus vieux. Revenir au point 3.
8. Lui parler, lui expliquer, le réconforter, lui aussi.
9. Si impossible de diminuer l'émotion: s'imaginer dans un lieu agréable et revenir doucement au présent.
10. Identifier quelles sont les croyances apaisantes qui arrivent à nous.
11. Réévaluer le niveau d'émotion entre 1 à 10, pour vérifier si le niveau est plus bas.


Parler à l’enfant en soi, permet de revenir vers notre passé, pour modifier nos croyances antérieures.


* Faux souvenirs (FMS) qui n'ont jamais existés: incestes, viols, maltraitance ...: travaux de R. Ofshe et E. Watters). Les risques sont les mêmes avec l'hypnose ou le rebirth, par hyperventilation respiratoire. (Freud lui-même n'en accordait que peu de crédits).

L'EMDR, une thérapie par le mouvement des Yeux?

La technique originale de l'EMDR© (mouvements oculaires pour désensibilisation rapide) est pratiquée en milieu hospitalier lorsque des patients arrivent en état de choque: accidents, agressions par exemple.

La technique originale doit être pratiquée avec un praticien formé à la technique.

Technique simplifiée, pour abaisser les émotions, inspirée de l'EMDR© :
(sans flashback - durée 5 minutes)

1. Identifier l'émotion de base la plus forte: peur, tristesse, dégoût, colère, honte, en ce moment.
2. Évaluer le niveau d'émotion sur une échelle de 1 à 10.
3. Localiser la sensation dans le corps.
4. Choisir un type de stimulation sensorielle bilatérale alternée (visuelle, tactile ou auditive).
ex : frapper sur ses cuisses de manière alternée, ou 2 points distincts au plafond.

5. Alterner au moins 40 mouvements alternés en prenant conscience de chaque mouvement. En cas de déconcentration, reprendre le comptage.
Possibilité de décompter de 40 à 1, pour rester plus concentré.

6. Observer d'éventuels changements dans le corps, nos nouvelles croyances apaisantes.
7. Réévaluer le niveau d'émotion entre 1 à 10, pour vérifier si le niveau est plus bas.
=> Si le niveau d'émotion est encore inacceptable, reprendre au point 4.
=> Si une autre émotion de base paraît trop élevée, reprendre au point 2.


L'attention double, sur l'événement traumatique et le mouvement kinésique, apaiserait rapidement la peur dans l'amygdale du cerveau et le souvenir par l'hippocampe, d'après plusieurs études observées en IRM. Explications et études sur la méthode

Se calmer: quelques techniques


  •   Expliquer à l’autre que l'on préfère s’isoler le temps de se calmer.
·         Limiter les discussions conflictuelles : quelques phrases respectueuses et partir.

·        
Se détacher en refusant d’entrer dans des jeux de conflits où il faut gagner.

·        
Faire de grandes respirations; voire un grand verre d'eau; passer de l'eau sur le visage (technique vers le pacifique), écouter son rythme cardiaque

·        
Identifier les faits (cf. p. 3), pour diminuer les interprétations.

·        
Identifier le plus important dans notre vie, pour prendre du recul.Ex: Des collègues m'irritent mais le plus important est ma santé ou un salaire pour faire vivre ma famille, mes enfants.

·        
Reconnaître les besoins non satisfaits, les peurs.

·        
Voir le point de vue de l’autre, sans lui prêter d'intentions négatives.Ex : un conducteur m'a fait une queue de poisson peut-être sans s'en rendre compte.

·         
Pour comprendre la colère, T. Gordon propose de décomposer la colère, en émotions de base. Par exemple : surprise + peur ou honte

·         
Identifier l'émotion et à quel endroit dans le corps.ex: peur et tensions ventrales, tristesse et tension aux épaules…

·        
Reconnaître les signes précurseurs, selon William WoorsEx : respiration, tensions musculaires, tensions de la mâchoire, estomac, chaleur, transpiration, vision…).

·        
Lister les situations répétées qui provoquent la colère: trouver notre besoin non satisfait et comment le satisfaire autrement. Ex : quand j'ai des difficultés à réparer, je m'énerve si mes enfants me dérangent. Il est préférable que je m'isole à clé ou de reporter mes réparations.

·        
Prévenir par des solutions de remplacement (brainstorming) 

·        
Travailler sur nos émotions de honte pour affaiblir les atteintes à notre estime, par d'autres.

·        
Exprimer son émotion de colère et ses besoins à l'intéressé lui-même, plutôt que sur d'autres victimes plus faibles ou contre soi.

·        
Savoir refuser et savoir demander, plutôt que d’être frustré.

·        
Mieux vaut la colère que la frustration qui transforme le problème de situation en problème de relation à l'autre.

·        
Dans les oreilles, porter des boules contre le bruit, afin de diminuer le stress, pour s'isoler psychologiquement. Très efficace !

·        
Reconnaître notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive.Ex : en prêtant de l'argent à un inconnu qui est parti avec, j’espérais innocemment avoir un gain plus important.

·        
Voir l’aspect positif, éducatif de ce qui nous arrive.
ex : Escroqué dans la rue, je n’ai pas été agressé et la somme était faible. J’aurai appris à éviter des escroqueries plus importantes.

·        
Trouver l’angle humoristique (comme au cinéma).

·        
S’imaginer envoyer le problème ou l’attaque reçue, dans une corbeille papier ou informatique, par simple clic.

·        
Reconnaître qu’un sommeil insuffisant, des soucis peuvent augmenter notre agressivité.

·        
Sélectionner seulement les tâches les plus importantes; déléguer les autres: le manque de temps rend sensible au stress, à la colère.

·        
Reconnaître les situations et les gens sur lesquels ont n'a pas le contrôle: pas d'attente et faire un lâcher prise
"Vivre et laisser vivre": maxime du groupe AAA.

·        
Décrire en moins de mot possible les faits et l'émotion qui passe, presque extérieurement. (inspiré du bouddhisme).
Durée: 15 secondes!ex:" Robert crie. Ma colère arrive. La colère est là. La colère s'en va".
(Sans interpréter: "Robert est énervé" est déjà une interprétation).

·        
Prévenir d’autres colères, en apprenant des techniques de relaxation rapide: relaxation progressive de Jacobson (3 minutes), EMDR (5 minutes), double-switch en PNL (10 minutes), enfant en soi (15 minutes), cohérence cardiaque.

·        
Des techniques de relaxation plus longues: training autogène de Shultz, sophrologie, yoga, prières…

·        
Pardonner, sans se venger, pour s'éviter du stress et ne pas s'empêcher d'avancer, pour notre propre bien.

·        
Éviter les "Il faut", ça devrait, on doit" qui nous met en colère quand cela ne va pas dans le sens de nos attentes. Accepter d'aller dans le sens courant de la vie. Éviter de ramer à contre-courant.


Quelles sont vos autres techniques aussi?

Se détacher: technique de double switch, enPNL

Modifier une croyance limitante

Quand, un problème continue à nous créer des émotions vives, bien qu'on ait tenté d'identifier les émotions (exercices d'EMDR, d'enfant en soi, par exemple), il est possible d'utiliser cette technique de P.N.L., dite de double "switch".

Appelée aussi technique de sous-modalité
s, elle consiste à :
2.      Visualisation : identifier l’image associée (netteté, taille, couleur, distance et position de l’image par rapport à nous…).
3.      Penser à une situation qui nous importe peu.exemple : il pleut sur Londres.
4.      Visualisation : voir quelle image est associée à cette idée (netteté, taille, couleur, distance et position de l’image par rapport à nous…).
5.      Trouver une autre croyance qui pourrait remplacer la première.
6.      Visualisation : se représenter cette nouvelle croyance.
7.      Écologie : vérifier si une partie de nous-mêmes (enfant en soi par exemple) est en désaccord avec cette nouvelle croyance.
8.      Visualisation avec double "switch": transformer les caractéristiques de l’image 2 en celles de l’image 4
pendant que les caractéristiques de l’image 7 se transforment en celles de l’image 2.
9.      Visualisation d’un écran blanc.
10.   Répéter les étapes 9 et 10, entre 7 et 10 fois.
(un peu comme en EMDR).
11.   Test : évoquer l’ancienne croyance pour vérifier qu’elle apparaît bien avec les caractéristiques de l’image 4.
12.   Sinon répéter les étapes 9 et 10, trois fois encore.
13.   Pont avec le futur : Imaginer une situation future en relation avec l’ancienne croyance. Nos choix, nos croyances sont-ils différents? Sommes-nous confortables avec ces nouveaux choix?

14.   Imaginer d’autres situations encore…

Répêter l'opération les jours suivants, pour s'assurer que la nouvelle visualisation est bien éloignée.

Pour de l'aide

Critères possibles pour demander de l'aide:

- danger physique ou psychologique grave:
abus, dépressions, idées suicidaires, menaces physiques, coups, blessures, risque de décès…
- émotions trop vives: fureur, désespoir, angoisse, abattement…
- harcèlement avec risques de pertes importantes: danger physique et/ou mental, perte d'emploi, divorce, racket
- aucune solution ou toutes les solutions testées ne fonctionnent pas.
- Quand on a pas assez de temps pour résoudre le problème seul
- pour un avis supplémentaire, plus d'informations.


Personnes-ressources possibles:
Amis, famille, collègues fiables, info-santé CLSC 811, l'association "centre de référence" 514 527 1375, le centre de crise 514 388 9233, Déprimés anonymes 514 278-2130, Tel-Aide 514 935-1101, assistantes sociales, PAE de l'entreprise, médecin, spécialistes en médecine douce, médiateur, coach professionnel, psychologues, associations selon la problématique, par téléphone, courriel, rencontres…


Liste d'associations pour de l'aide, selon la problématique:
Santé Québec

Société Elizabeth Fry du Québec

Arrondissement.com


Il est fortement conseillé de faire appel à plusieurs aides,
pour avoir plusieurs avis.



 
Critères d'une personne-ressource:
- ne nous reproche pas, ne nous menace pas, ne nous pousse pas à des solutions hors-la-loi (vengeances, meurtre, suicide…)
- ne nie pas nos émotions
- ne répète pas nos propos
- ne nous impose pas ses solutions
- nous fait exprimer nos besoins, plus que nos plaintes

- nous encourager à trouver des solutions, idéalement