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dimanche 26 septembre 2010

Quand les problèmes s'accumulent...

Quand les problèmes s'accumulent, à bout de nerf, à bout d'énergie, par où commencer?
Pour être passé une période sans travail, sans logement, sans compagne, où on ressasse les choses, en cherchant des causes à n'en plus finir, n'est-ce pas?


Quand les émotions déplaisantes sont trop fortes
Tout dabord, lorsque les émotions de tristesse, de peur, de colère, parfois de honte nous envahissent, difficile de demander à notre esprit de chercher des solutions, n'est-ce pas?
Pour y voir clair, abaisser ces émotions, en rencontrant un psychothérapeute, en thérapie brêves par exemple: psychologue cognitiviste ou behavoriste, PNL, EMDR, Sophrologie et autres techniques de relaxations, qui travaillent sur les émotions, pas les causes*.


Quand les émotions déplaisantes sont abaisées
Imaginez un énorme tronc d'arbre abattu sur le terrain d'une maison, que vous devez déplacé vous-même. Quelle est le moyen de le déplacer?
Les bûcherons le savent bien: en le découpant en morceau.
Pensez à un énorme rosbeef iou saucisson sur votre table. De quelle manière vous est-il le plus plaisant de le manger?. En croquant dedans? Ou en le découpant en tranche fines et tendres?

Lorsqu j'ai cumulé plusieurs problèmes dans ma vie, pour y voir clair, j'ai :

1. déterminé quel est mon besoin le plus important, parmi les besoins définis par Maslow:
    boire/manger, - la sécurité, économiser, l'amitié/l'amour, - reconnaissance, la liberté/autonomie, la nouveauté, le bien-être (pyramide de Maslow)
Vous me direz, tous ces besoins sont important. En Choissir un seul ! Le plus important en ce moment.

2. fais une liste de toutes les solutions possibles ou désirs, mêmes les plus fous. C'est un principe de Brainstorming. 

3. classifié les solutions, selon mes critères: pour moi, mes préférences et leur faisabilité (argent/durée)

4. fais un choix. Une ou 2 nuits ont parfois été nécessaire.

5. fais un plan d'action: Qui - Quoi - Comment -  Combien- Quand - Òu
   Pourquoi: mes besoins (pas les causes), par écrit.

Comme ce n'est pas évident de le faire seul,
cela peut nécessiter un psychothérapeute et/ou un orientateur professionnel. Y avez-vous pensé?


Une autre façon de procéder est:
1. Pour se souvenir de l'essentiel dans ma vie, définir mes valeurs les plus importantes pour moi.

a.______________________    b.______________________    c.______________________ 
2. Faire une simple liste de tous les problèmes qu'on souhaite résoudre:
(problèmes décrits avec le moins de mots possibles - Ne pas encore chercher de causes et solutions,
pour l'instant)
3. En fonction de mes valeurs les plus importantes, classifier mes problèmes par d'importance

4. Prendre le 1er problème le plus important sur lequel on veut travailler
5. Chercher toutes les solutions possibles par brainstorming

5. Comme en haut, choisir une solution selon nos critères (intérêt, faisabilité)

6. Faire un plan d'action: Qui - Quoi - Comment -  Combien- Quand - Òu
   Pourquoi: mes besoins (pas les causes), par écrit.


 Encore une fois un psychologue et/ou un orientateur, meme plusieurs, pour avoir plusieurs avis et plusieurs approches, seront vraiment utiles.



* Puis-je vous conseiller de ne pas chercher les "pourquoi" (au sens des causes), typique de l'analyse, ou de la psychanalyse, très vogue dans les pays européens francophones.
Mais plutot, je vous conseille de chercher le "pourquoi" au sens des besoins et les solutions, typique des écoles Nord-américaines (Canada - US), orientés vers les thérapies brèves, celles qui vous permettront d'atteindre vos objectifs en quelques semaines à un an, après 7 ans.
D'ailleurs la psychanalyse est pratiquement peu enseignée, même au Québec.

lundi 20 septembre 2010

Les autres ne sont pas si méchants que cela.

Lorsque quelqu'un vous agace, vous vous dites "Il le fait exprès. C'est sûr, il le fait exprès".

Lorsque je vais les rencontrer des gens qui m'agacent par leur comportement, je suis toujours surpris par leurs expressions faciales de grande surprise et de gène, quand ils apprennent l'impact négatif que cela créait chez moi.

En sortant de ces discussions, je me dis vraiment que les gens ne sont pas si pires que cela.
Cela ne doit pas vous être une fausse excuse pour ne pas rencontrer l'autre. C'est mieux d'en discuter le plus vite possible.

Mais on est moins agressif quand on aborde les gens en sachant que la majorité des gens ne sont pas si méchants que cela; juste qu'ils sont maladroits. Ce calme peut faire la différence dans la résolution d'un conflit.

Un cadre anglophone faisait remarquer qu'on croit souvent que les gens ne veulent pas. Alors que bien souvent ils ne peuvent pas. Lorsqu'on s'en rend compte, nous sommes plus tolérants, plus calmes dans la façon d'aborder l'autre.

Et vous quelles perceptions avez-vous de ceux dont le comportement vous agace?

vendredi 17 septembre 2010

7 conseils "quand le malheur frappe"

Lindsay Nicholson qui a perdu son jeune époux, sa jeune fille et a eu un cancer du sein, donne 7 conseils  "Quand le malheur frappe" (Selection.ca ReaderDigest, aout 2010, p. 88) :
1. Attendre 1 année, avant de prendre des décisions majeures.
    (changer d'emploi, rupture, déménager...).
2. Comprendre et accepter le 5 processus du deuil:
    a. Surprise et incrédulité (dénie). b. Déception (Tristesse + Colère).
    c. Solutions extrémistes liées à la colère). d. Dépression : sentiment d’impuissance
    e. Reprise de contrôle et expérimentations
     Où vous situez-vous dans dans ce processus?
3. Trouver un aidant thérapeutique, en dehors du cercle des intimes (amis, famille...).
    Psychologue, médecin classique ou naturel, associations, aide par téléphone...
4. Se trouver des lieux de recueillement régulièrement, comme les lieux religieux même si on est fâché.
    Même s'asseoir un fond d'un lieux de culte peut suffire.
5. être indulgent avec sois même, quand cela va mal
    (ex: les jours d'anniversaires d'un décès, se mettre en congé)
6. Attendre que les émotions déplaisantes reprennent leur cours, avec le temps.
    L'auteur dit que cela peut prendre jusqu'4 ans pour une mort naturelle,
    jusqu'7 ans et plus pour un décès soudain et tragique.
7 Garder l'espoir pour retrouver un Sens, comme disait le psychologue Victor Frankl.
   Médecin juif dans un camp de concentration, Victor Frankl remarquait que les déportés se trouvant un SENS plus grand que la souffrance vécue, retrouvaient de l'ESPOIR..
   Il proposait l'équation suivante: ESPOIR = SENS – SOUFFRANCE.


 
Vous-même, amis blogueurs, auriez-vous d'autres conseils ?



Source: "7 ways to cope with disasters", By Lindsay Nicholson adapté de Reader’s Digest UK, June 2009
Pour commander la revue: readersdigest.ca

mercredi 15 septembre 2010

Gérer une classe difficile, par Jean-Claude Richoz

Vous verriez-vous animer et gérer l'emploi du temps d'une trentaine d'individus parfois indisciplinés pendant 7 heures, vous assurer que leur père et mère parfois émotifs ne vous envahissent pas, plus des collègues, plus un directeur plus ou moins contrôlant?
Bref un vrai job de directeur d'équipe. Et encore un directeur n'anime pas ses employés pendant 7 heures.

Peut-être que vous le faites déjà si vous êtes enseignants. Je ne peux m'empêcher de les admirer.
Ils ont une mission énorme: éduquer ceux qui sont si importants aux parents. Nous, parents, en avons-nous conscience?

L’enseignant doit gérer des situations délicates: en moyenne, 2.6 enfants difficiles par classe.
Jean-Claude Richoz, professeur formateur de la Haute École pédagogique, en Suisse, a publié un livre "Gestion de classes et d'élèves difficiles", aux éditions Favre (2010). Il offre des outils et des exemples de recadrages réussis qui sortent des sentiers battus et les raisons de leur succès.

Ce qui m'apparaît intéressant est que l'auteur explique que les enseignants, habitués à travailler de façon individualiste, ont tendance à rester seuls face à un problème.
C'est pourtant dommage, car certains ont des problèmes majeurs d'autorités, alors que d'autres ont rarement des problèmes.
Il évoque l'importance pour les enseignants, de travailler en groupe pour trouver des solutions quand un problème survient. L'utilité de pouvoir faire appel à un observateur externe, la direction et le système éducatif.
Dans ce livre, il évoque aussi les règles, les sanctions en cas d'irrespect des règles et l'importance d'être ouvert à la communication avec les élèves en difficulté, en dehors des heures strictes de cours.
Il remet en cause le laxisme des parents et certaines méthodes pédagogiques (la pédagogie active, les démarches inductives, la pratique didactique avec la généralisation du travail sur fiches photocopiées).

Plusieurs lecteurs, enseignants, considèrent que cet ouvrage devrait être une référence obligée pour la formation de nouveaux enseignants.
C'est le sujet de la revue "Cerveau & psycho", N°41 - septembre - octobre 2010
Plus d'informations sont disponibles sur http://www.jcrichoz.ch/images/presse_resonances.pdf
Vous pouvez acheter ce livre sur Amazon.fr


Avez-vous une expérience de mauvaise discipline recadrée correctement, à partager comme enseignant ou parent?

lundi 13 septembre 2010

Des antisociaux: mieux vaut savoir qu'ils existent.

En situation de conflit, la plupart d'entre nous sommes convaincus que les autres sont affreusement méchants, qu'ils le font exprès. Évidemment, nous sommes parfaits.

À l'inverse pour ceux qui vivent au pays des "bisounours" (en bas du message), croyant que le monde est toujours beau, que les gens sont gentils, il est bon de savoir qu'il existe des personnalités antisociales.

En psychiatrie, une personnalité antisociale (ou dyssociale ou psychopathe ou sociopathe ou personnalité borderline) se caractérise par un manque d'empathie aux besoins et souffrances des autres, un refus des normes sociales.

Selon une le manuel de référence de diagnostic et statistique des maladies mentales (1), il présente au moins 3 caractéristiques suivantes:
incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, avec la répétition de comportements passibles d'arrestation
tendance à tromper par profit ou par plaisir, avec des mensonges répétés, l'utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance
- irritabilité ou agressivité, indiquée par la répétition de bagarres ou d'agressions
mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui
- irresponsabilité persistante, indiquée par l'incapacité répétée d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières
- absence de remords, indiquée par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui

Il semble que le lobe frontal du cerveau, consacré à la planification et au controle de soi, soit moins développé, et que l'activité neurologique soit trop dense (2), sans qu'on en connaisse les causes exactes. Les études sur les vrais jumeaux adoptés dans des familles différentes, confirment le rôle des facteurs génétiques chez les adultes et environnementaux, chez les adolescents.

Toutefois, ce trait est assez rare, touchant 3% des hommes (3 gars sur les 100) et 1% des femmes. N'allez pas en faire une généralité, mais soyez réaliste en sachant que ce trait existe.

Si vous êtes confronté à ce type d'individu, on y va tout dou, tou dou. Inutile de perdre du temps à leur raconter vos émotions, vos besoins. Cela ne les intéresse pas.
Abordez-le par le biais de ses besoins, des solutions possibles. Et tenez-vous loin, le plus souvent possible, les "bisounours" et les autres.

Si vous l'avez épousé, sachez qu'il/elle ne vous fera jamais confiance (3).

On ne peut pas empêcher un scorpion de piquer. Mais on peut éviter de le mettre dans ses chaussures !


Qu'en pensez-vous?





1. Référence: Le DSM-IV, "Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4", publié par l'Association américaine de psychiatrie en 1994.

2. Lis, E., Greenfield, B., Henry, M., Guile, J.M. and Dougherty, G. (2007) Neuroimaging and genetics of borderline personality disorder: a review. Journal of Psychiatry and Neuroscience, 32, 3.

3.  King-Casas B, Sharp C, Lomax-Bream L, Lohrenz T, Fonagy P, Montague PR. The Rupture and Repair of Cooperation in Borderline Personality Disorder. Science. 2008 Aug 8;321(5890):806-10.


Au pays des bisounours...


dimanche 12 septembre 2010

Des techniques de résolution de conflit, depuis les années 60 !

Pris dans des conflits, on se demande comment va-t-on s'en sortir. Nous testons par essais-erreurs.
Nous revenons parfois, frustrés.

Des psychologues, tels que Gordon ou Rosenberg, qui ne semblaient pas se connaître (1), ont créé leurs méthodes à la résolution de conflit, depuis les années 1960 (2).

C'est seulement récemment que j'en ai eu connaissance, malgré tout ce que j'ai pu lire en psychologie. 
J'imagine pour d'autres, combien de temps ça peut mettre? 
Je connaissais l'Analyse Transactionnelle (TA): intéressant. Mais cela ne me disait pas comment je devais faire, concrètement.

C'est ce qui m'a décidé à créer ces pages, proposer des présentations sur ces méthodes, bien que je ne sois pas psychologue et que j'ai moi-même tant à apprendre encore.


Avant la lecture de ces auteurs, j'élaborais mes propres principes, sous forme de graphiques informatiques compliqués, avec des conditions. Je les testais et changeais au fur et à mesure de mes propres conflits et réflexions.


En lisant des auteurs qui avaient réfléchi depuis les années 60 et expérimentés dans des domaines aussi variés que complexes (l'éducation scolaire, la relation parents-enfants, le milieu carcéral, les minorités et même les conflits inter ethnique, pour Rosemberg), il est clair qu'ils avaient une méthode plus simple.

En lisant des auteurs plus récents des années 1990: Gottman et la méthode québécoise scolaire "vers le pacifique", je me demandais quels étaient les points communs, bien que les méthodes présentent des divergences.

En cas de conflits, les émotions embarquent: on a peu de temps pour réfléchir. Il vaut mieux un principe simple.
Ce principe repose sur 4 points sur lesquels insistent plus ou moins les différents auteurs, bien qu'ils ne se connaissent pas:

1. Se calmer

2. Moi, mes besoins

3. Toi, tes besoins.

4. Nous, nous des solutions.


Certains auteurs insistent sur l'énonciation des faits et de nos émotions, au point 2 (Rosenberg, Gordon, Vers le Pacifique).
Gottman remarque que lorsqu'il y a antipathie entre les individus, les faits et les émotions n'intéressent pas l'autre.


Et vous? Que connaissiez-vous de la résolution de conflits?




1. Les psychologues américains Gordon, Rosenberg, Gottman, ne semblaient pas se connaître. En tout cas, la littérature et leurs ouvrages ne font pas référence à l'un ou l'autre.
Pourtant, Gordon et Rosenberg sont tous les deux, de l'école de psychologie humaniste de Carl Rogers.
Gottman, lui fait référence à un auteur humaniste, également élève de Rogers. 


2. Les années 1960 semblent avoir été une période de très grand tournant en occident, bien que je ne l'ai pas connu.
 Auparavant, la société était basée sur le respect de la morale éthique, de la religion chrétienne et du travail, du respect de la communauté.
 L'échec de guerre du Vietnam a provoqué une remise en cause chez de jeunes adultes américains, puis en Europe.
 Apparaissent des mouvements de libération, pour les Noirs américains, avec Martin Luther King, pour les Indiens, avec Gandhi. De grands courants psychologiques s'orientent davantage sur le respect de l'individu, dont les écoles Humaniste et PaloAlto, en Californie.

vendredi 10 septembre 2010

Écrire ce qu'on a à dire, c'est tellement plus facile

Lorsque quelque chose est difficile à exprimer, pourquoi ne pas passer par l'écrit: une lettre, un email.
J'adore l'ecrit. C'est une manière de communiquer en étant moins surmonté par les émotions de peur, de tristesse, de honte. On prend le temps de choisir ses mots.

Toutefois, pour écrire une lettre, 6 choses sont à se souvenir:
  1. 1. Penser à ce qui est le plus important.Exemple: garder le contact avec l'autre, ne pas se faire envahir par les émotions, donner du courage à l'autre, se faire respecter, obtenir un service particulier...
  2. Comprendre le point de vue de l'autre et dire qu'on le comprend. Si vous l'appréciez malgré des différents, dites-lui aussi.
  3. Faire une lettre qui soit la plus courte possible, pour ne pas que nos mots soient utilisés contre nous.
    Regardez l'effet de cette simple lettre: "Juste ce simple texte pour dire que je pense à toi, en ce moment. Bonne journée à toi."
  4. Écrire ce qu'on veut, au lieu de ce qu'on ne veut pas. Inutile aussi de parler des faits:  chacun interprête les faits à sa manière.
  5. Ne pas évoquer des causes. Chacun interprête les causes à sa manière n'est-ce pas? C'est comme s'excuser. Qui s'excuse, s'accuse. L'autre en profite pour renchérir et cela n'en finit pas. Si l'autre demande d'expliquer pourquoi, n'y répondez pas, pour ne pas tomber dans le jeu de l'autre. Gardez le cap sur vos besoins et les besoins de l'autre.
  6. Si vous êtes en colère, n'envoyez jamais, au grand jamais, une lettre qui traduit cette colère. Vous pouvez l'écrire, pour un premier jet. Vous devez ensuite impérativement la faire relire par quelqu'un d'autre. Ou attendez le lendemain: la nuit porte conseil. Mais n'envoyez pas votre 1er jet. Chaque fois que je l'ai fait sous l'impulsion, j'ai regretté ensuite.

Avec les mots, c'est tellement plus facile.

  

samedi 4 septembre 2010

Stress au travail et depressions

Même si 74 % des travailleurs canadiens se disent passionnés par leur travail, 75 % apprécient leurs collègues et 76 % sont satisfaits de leur emploi, les participants d'une étude indiquent que les principaux facteurs de stress sont pour:
- 30 %, un revenu insuffisant,
- 27 %, une surcharge de responsabilités de travail,
- 22 %, un manque de reconnaissance,
- 22 %, de mauvaises relations de travail. 
(selon un sondage canadien Ad Hoc Recherche  sur la santé pour Desjardins Sécurité financière, en 2010).
Justement, dans l'évaluation de travail, 5 critères peuvent être pris en considération:
le revenu, les responsabilités, la reconnaissance, les relations de travail, la réalisation de soi.
(voir ma chronique précédente)


Et vous? Qu'est-ce qui vous stresse le plus au travail?

Pour mieux gérer leur stress au travail, les mesures concrètes que les répondants disent prendre, sont:
- revoir leurs habitudes de travail,
- revoir leur conception de la perfection,
- une révision plus réaliste des échéances serrées,
- des modifications de leur mode de vie personnelle,
- gérer plus efficacement leurs priorités,
- adopter de meilleures habitudes alimentaires,
- se reposer davantage.

Et vous? Comment remédiez-vous à votre stress?


36 % souhaitent que leurs employeurs reconnaissent le travail effectué. 19 % souhaitent de meilleurs outils de travail fournis par leur employeur. 31 %  voudrait qu'on améliore l’environnement de travail ainsi que les conditions de travail en général pour 26 %.


Phénomène inquiétant, au Québec, province francophone de l'est du Canada, dans une autre étude de 2010, par l'IRB:
- 26 % des répondants se disent avoir été victimes d’une dépression ou d’un épuisement professionnel.
- 26 % des gens affirment avoir été victimes de harcèlement psychologique au travail, et 5 %  sur une base régulière.
- 40% pensent que la dépression est exagérée. Parmi eux, c'est 46% des hommes et 45% de ceux qui ont les revenus les plus élevés. Ils doivent tomber de haut, si cela leur arrive !

mercredi 1 septembre 2010

5 critères d'un travail dans la joie et la bonne humeur.

Pour être heureux au travail, 5 critères sont à prendre en considération:
le Revenu, les Responsabilités (dépassement, performance), les Relations de travail, la Reconnaissance, la réalisation de soi (Principe des 5R).

Et vous, dans le travail, comment classez-vous ces critères par ordre d'importance?



Comparant vos résultats avec une étude canadienne de 2009 de l’Indice relatif de bonheur (IRB):
45% des répondants considèrent que le plus important dans l'appréciation de leur travail est la qualité des relation de travail.
Les relations de travail apparaissent nettement plus importantes pour 49 % des femmes, contre 39 % des hommes.  Je suppose que les femmes sont plus relationnelles.
Plus les travailleurs ont un niveau de scolarité élevé, moins ce facteur a d'importance, aux dépens de la réalisation de soi et des responsabilités ou défis. Finie la rigolade.


La réalisation de soi apparaît plus importante pour 31 % des jeunes de 18-24 ans, pour 26 %, des personnes déclarant les plus hauts revenus et pour 25 % des hommes (contre 16 % pour des femmes).

Si le revenu est important pour assurer les besoins qu'on juge minimums, les Ressources humaines savent qu'elles ne motivent que temporairement un employé. Son influence sur le niveau de bonheur est relativement faible. D'ailleurs, la rémunération a une plus grande importance chez seulement 12% des hommes, 7 % des femmes et chez les personnes vivant seules et ceux dont les autres facteurs sont absents de l'entreprise.


Concernant le climat de travail, ceux qui prétendent avoir un très bon de travail, se considèrent nettement plus heureux globalement dans leur vie, que ceux qui le jugement nul (85 points contre 56 points), selon une autre étude de l'IRB.

C'est dire l'importance de travailler dans un bon climat pour rentrer de bonne humeur chez soi.
Alors êtes-vous prêts à rentrer avec le sourire au travail ? À faire preuve de tolérance face aux travers de l'organisation, des chefs, des collaborateurs et des clients? À encourager et complimenter vos collègues pour leur bons coups? A organiser des activités de groupes dans le cadre du travail? À parler franchement quand cela ne va pas, sans penser que l'autre est mesquin?
Bref, êtes vous prêt à considérer vos collègues comme de bons copains, sans compétition?
Alors on est sur la bonne voie.