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vendredi 1 octobre 2010

Harcèlement au travail: comment le faire cesser concrètement

Le Harcèlement moral au travail ? Parfois c'est difficile à démontrer. Et puis, est-ce moi qui fais mal les choses? Suis-je susceptible, paranoïaque? Ou bien m'en veut-on? Dois-je endurer cela au risque d'être complètement détruit? Ou devrais-je claquer la porte alors que c'est l'autre qui a un problème et que je risque de mettre du temps à retrouver autre chose?
Tout un tas de questions qui font qu'on va au travail en reculant.
Sans compter qu'après quelque temps, la confiance en soi devient nulle.

Pour l'avoir vécu deux fois et beaucoup lu sur le sujet, je peux vous en parler.


Tout d'abord, dans plus de 70% des cas, le harcèlement provient de collègues, plutôt que de supérieurs hiérarchiques. Ensuite le harcèlement est le plus souvent moral que sexuel, contrairement à nos erreurs d'associations d'esprit.


Les tactiques que je vous suggère sont :
1. Reconnaître que vous faites face à un cas de harcèlement moral.

2. Trouvez-vous des personnes à qui parler. Ne pas rester isolé

3. Rencontre de l'autre, orientée besoins et solutions.
     Si vous avez trop peur, contacter une aide extérieure.


4. Consigner les faits, avec les dates et heures, dans un dossier secret.

5. Lire beaucoup sur le harcèlement et vos droits.

6. Se mettre en congé maladie, plutôt que de démissionner.

7. Suivre une thérapie brève orientée solutions.
8. Commencer une activité culturelle ou sportive. Sinon de la relaxation.
9. Prévoir d'autres sources de revenus si le retour au travail n'est pas satisfaisant.

10. Retour au travail : Rencontre de l'autre, orientée besoins et solutions.  

11. Évaluer si c'est mieux ou envisager d'autres sanctions : autre congé maladie, plainte au droit du travail, démission avec des conditions.


En détail, les étapes proposées sur ce lien suivant.

12 commentaires:

  1. C'est dommage que je n'aie pas lu ça plus tôt pour mon fils. Ça lui aurait évité de claquer la porte trop vite. Sa société s'est littéralement acharnée sur lui. Il a perdu beaucoup confiance en lui et a mis 2 ans 1/2 pour trouver un travail qui ne lui correspond pas.

    Vous avez raison: le congé maladie, c'est la solution. J'aurai dû l'appliquer pour moi aussi, à mon époque où j'ai connu ça. Merci.

    (très dur votre site pour envoyer des commentaires. J'ai failli abandonner).

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  2. Votre texte est trop court. Faudrait développer.

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  3. l'internaute "Dire"6 octobre 2010 à 12:35

    Bonjour,
    J'ai vécu du harcèlement à quelques reprises. Quand on est un peu différent, ça arrive plus souvent... trop souvent. En fait, parfois, il n'y a rien à faire que de quitter... car le système de l'organisation (de l'entreprise) est souvent complice du mensonge, des non-dits, et de la facilité de dire que c'est tout dans notre tête. J'ai déjà parlé à un avocat qui se spécialise dans les cas de harcèlement, et il m'a raconté qu'il faut pratiquement que la personne soit frappée physiquement, avec témoins consentants de témoigner, pour qu'on en vienne à prendre ça au sérieux (non parce que les autorités de l'entreprise prennent conscience de l'importance de cette situation inacceptable, mais parce qu'ils sont obligés, sinon ça pourrait aller mal même pour eux, au niveau légal ou syndical, etc.). En fait, une entreprise, c'est une jungle et la loi du plus fort y règne. Il faut s'armer et être prêt à remettre à sa place tout de suite l'emmerdeur (le harceleur)... mais c'est parfois compliqué, car c'est parfois un emmerdeur très mesquin et hypocrite qui a des alliés depuis longtemps dans un endroit où on est le dernier arrivé (le nouveau, le bébé, le petit frère, la petite sœur, le fragile sans assises)...

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  4. L'internaute "Dire"6 octobre 2010 à 12:37

    …Il y a des endroits malsains qui le sont depuis longue date, et parfois, il n'y a rien à faire. (Des endroits où c'est comme arriver dans une mafia ou dans une prison et leur parler de la non-violence, de la paix, de l'amour, de la fraternité et de leur dire que le meurtre et la violence ne sont pas bons pour le Karma... on nous fiche une baffe et on rit... et on nous dit de nous fermer la gueule et que sinon on nous la fermera et que le Karma c'est pour les trouillards, etc.) En fait, je réalise que j'aurais dû me mettre en maladie, c'est la seule solution pour ne pas perdre notre emploi... mais ensuite, il faut retourner... alors, on fait quoi? Je crois que dans un endroit où on a été maltraité, lorsqu'on revient de maladie... on est encore plus vulnérable et étiqueté. C'est un cercle vicieux.

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  5. L'internaute "Dire"6 octobre 2010 à 12:39

    ...Il faut frapper fort, tout de suite dès qu'on voit un harceleur nous chercher, sinon, on n'a pas de deuxième chance, un peu comme être attaqué par un requin, si on tarde à se défendre férocement : on est bouffé ou estropié; mais parfois, on est bouffé et estropié quand même quand le requin est un monstre affamé. Alors, c'est pas facile. Car si on choisit de jouer pacifique et de laisser passer comme si de rien n'était...
    Il faut être vraiment détaché, sinon ça nous gruge intérieurement et notre pacifisme sera une passivité qui aura eu raison de nous, car, après un certain temps, si on n'a pas réagi dès le début à l'assaillant... ce sera trop tard après, et quand c'est trop tard, le mal est irréversible.
    Je suis présentement sans emploi, en suite à la fin d'un contrat qui s'est terminé dans des circonstances de harcèlement; et je suis en train de trouver l'équilibre intérieur entre ma nature pacifique et calme, et la nécessité de savoir sortir les dents agressivement la prochaine fois que je rencontrerai un de ces êtres malsains harceleurs, qu'on peut toujours rencontrer que ce soit dans le travail, le bénévolat, les activités de groupe, une belle-famille, etc.
    Il faut savoir se défendre même si on n'aime pas se battre, c'est la loi de la vie, malheureusement.

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  6. C'est vrai ce que dit l'internaute. Je suis passée la il y a 12 ans et ca marque vraiment. Apres on ne laisse plus rien passer. Heureusement j'ai pu m'en sortir mais ca a mis du temps. Courage à tous ceux qui passent par là. Norika

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  7. Jean, Architecte7 octobre 2010 à 12:32

    Comme toi @Dire, je suis passé par là, il y a 10 ans, à en venir dingue. Moi c'était plus mes collègues proches qui m'ont fait ch... J'ai été obligé de quitter. J'ai mis très longtemps pour m'en remettre et retrouver du travail.
    Avec le recul, si j'avais su, j'aurais dû faire appel à un psy pour en sortir plus vite.

    Heureusement, le temps a fait passer les choses. Ca peut mettre 1, 2 ou 3 ans mais ça finit par passer. C'est sur que maintenant, j'en laisse moins passer. Je sais ce que je ne veux plus. Courage.

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  8. C'est triste ces histoires d'harcelés. c'est pas toujours posssible de prouver que l'autre en fait trop. Des fois, c'est des non-dit, des moqueries comme ca, des prétextes...
    Tant que la justice n'est pas capable de repérer les faux semblants, c'est celui qui couine le plus fort qui a raison.

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  9. Nathalie, Namur en Belgique30 novembre 2010 à 04:28

    Le congé maladie, c'est une bonne idée. Je n'y avais pas pensé. Mais ne risque t-on pas de se faire expedier de la boite ensuite ?
    Nath

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  10. C'est utile. Je vais appliquer ca au travail. J'en ai marre d'être prise pour une super conne.
    Des fois, le travail c'est plus un terrain de combat qu'un lieu pour s'épanouir, tout ça a cause de pouffasses qui vous pourrissent la vie. J'en peux plus. Il faut que je m’arrête.

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  11. C'est bien pour cela que je ne postule jamais quand il y a écrit dans les offres d'emploi "résistance au stress et apte à travailler sous pression". Personnellement, je n'arrive pas du tout à travailler sous pression. Et je me demande d'ailleurs qu'est-ce que les employeurs ont dans la tête en faisant cela. Pensent-ils que c'est un moyen d'augmenter la productivité des salariés? En tout cas, il faut toujours faire valoir ses droits.

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    1. Bonjour Marc.
      Je comprends votre réticence. Certains mots clés sont des indicateurs pour vous.

      Cela dit, comme les emplois offerts ne "pleuvent pas des masses", il pourrait etre intéressant de postuler. Et au moment de l'entretien, demander quelle la pression. Souvenez-vous que l'employeur peut choisir un candidat ou non. Mais le salarié aussi peut choisir de travailler avec une entreprise ou non.
      J'ai déjà refusé des emplois òu l'employeur me voulait absolument, mais où j'avais l'intuition que j'allais souffrir et le regretter.

      Bonne semaine Marc.

      Franck

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